Google a annoncé avoir intégré 110 nouvelles langues à son service de traduction. Parmi elles, on retrouve 31 langages parlés dans divers pays africains.
Google Traduction prend en compte 31 nouvelles langues africaines, comme l’a récemment annoncé le géant américain dans un post de blog expliquant qu’au total 110 langues ont été ajoutées. « Ces nouvelles langues représentent plus de 614 millions de locuteurs, et vont permettre à environ 8% de la population mondiale d’effectuer des traductions », peut-on lire.
Les 31 langues sont parlées dans diverses parties du continent. Il y a le Fon, le Wolof, l’Afar, le Baoulé, le Bemba, le Luo, le Nko, le Soso, le Swati, le Rundi, le Tiv, le Tumbuka et le Ga, respectivement parlés au Bénin, au Sénégal, en Éthiopie, en Côte d’Ivoire, en Zambie, en Tanzanie, au Mali, en Sierra Leone, en Eswatini, au Burundi, au Nigeria, au Malawi et au Ghana.
L’Acholi et le Kiga (Ouganda), l’Alur, le Kikongo et le Kituba (RD Congo), le Ndau et le Dombé (Zimbabwe), le Nuer et le Dinka (Soudan du Sud), le Ndebele et le Tswana (Afrique du Sud), le Créole (Maurice, Seychelles), ainsi que 2 versions du Tamazight d’Afrique du Nord font également partie des langues ajoutées.
Le Kanouri et le Fulani, largement répandus en Afrique de l’Ouest, notamment au Tchad, Niger, Burkina Faso, Bénin, Mali, Nigeria, complètent la liste. « Grâce à nos partenariats avec des linguistes spécialisés et des locuteurs natifs, nous continuons à faire de grands progrès » a assuré Google.
L’ajout de nouvelles langues africaines permet à Google Traduction de lever quelques barrières linguistiques pour des millions d’utilisateurs. Ce travail permet également de rendre du contenu audiovisuel accessible à certaines populations par le sous-titrage. Google Traduction permettra également aux médias de fournir leurs contenus en langues locales africaines.
La dernière fois que le géant américain avait ajouté des langues africaines à la base de données de son application de traduction remonte à 2022, et il s’agissait du Twi ghanéen, de l’Ewe togolais, du Bambara malien et du Lingala congolais.
Servan Ahougnon
(Source : Agence Ecofin, 28 juin 2024)