Starlink poursuit son expansion à travers l’Afrique où près de la moitié de la population adulte n’est pas connectée à Internet. La société américaine a déjà lancé ses activités au Nigeria et au Rwanda. Elle a également déjà obtenu l’autorisation des autorités au Malawi et au Mozambique.

Le parti politique sud-africain Alliance démocratique (DA) estime que l’entrée de Starlink en Afrique du Sud est bloquée par la loi des télécommunications en vigueur dans le pays. Cette dernière oblige la société américaine à céder 30 % de son capital à des personnes issues de groupes historiquement défavorisés avant d’obtenir l’aval des autorités pour fournir ses services d’Internet à haut débit par satellite.

Starlink ne s’est pas encore prononcé sur la question. Sur son site web, la société indique que la date de lancement de ses services dans la nation-arc-en-ciel est inconnue pour le moment. Elle précise que cela reste soumis à l’approbation réglementaire des autorités sud-africaines.

Rappelons que Starlink poursuit actuellement sa stratégie d’expansion africaine entamée en 2021 dans le cadre de l’ambition de sa société mère SpaceX d’apporter le haut débit partout sur la planète, y compris les zones les plus reculées et enclavées, donc difficiles d’accès pour les opérateurs mobiles. La société a déjà lancé ses activités commerciales au Nigeria et au Rwanda. Selon le calendrier de lancement établi, 21 autres pays africains devraient recevoir ses services cette année.

Les services de Starlink devraient permettre d’accélérer l’utilisation de l’Internet en Afrique du Sud où le taux de pénétration de l’Internet pays était de 68,2 % début 2022, selon les données de Data Reportal.

«  Si Starlink était disponible en Afrique du Sud, les enfants des zones les plus rurales auraient accès à l’information et au matériel pédagogique, et d’autres pourraient s’éduquer en s’affranchissant des contraintes des universités ou des écoles formelles que des millions de personnes n’ont tout simplement pas les moyens de s’offrir  », a déclaré Dianne Kohler Barnard, députée de l’Alliance démocratique (DA).

Isaac K. Kassouwi

(Source : Agence Ecofin, 19 avril 2023)

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