Airtel Tchad a obtenu sa licence télécoms actuelle en août 2014. La société fournit des services de téléphonie mobile, data, SMS et mobile sur un marché où il est notamment en concurrence avec Moov Africa.
La société télécoms Airtel Tchad a renouvelé sa licence d’exploitation dans le pays. L’entreprise a signé son nouveau cahier des charges avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), le lundi 15 juillet.
Selon Boukar Michel, ministre des Postes et de l’Economie numérique, le nouveau cahier des charges d’Airtel Tchad lui ouvre de nouvelles opportunités de revenus comme la possibilité de déployer la fibre optique dans les zones urbaines et périurbaines. L’opérateur pourra désormais renforcer son offre sur les segments de la data à domicile et pour les entreprises.
Au-delà des opportunités, le nouveau cahier des charges contient également des obligations à respecter par Airtel Tchad. Il s’agit notamment de la neutralité technologique et des conditions de contrat des cartes SIM. Un accent particulier a été mis sur l’amélioration de la qualité de services.
L’insistance du régulateur sur la qualité de services traduit la nécessité de répondre convenablement aux besoins croissants des consommateurs. En août 2023, le régulateur avait infligé une amende de 5 milliards de francs CFA (8,3 millions $) à Airtel pour non-respect des engagements d’investissements inscrits dans son cahier des charges. Plus récemment, le président de la République, Mahamat Idriss Déby Itno, a créé une commission interministérielle dédiée à l’amélioration de la qualité du service de téléphonie mobile, selon Dina Mahamat Amadou, directeur général d’Airtel Tchad.
Avec sa nouvelle licence télécoms, Airtel Tchad pourra continuer à fournir ses services sur le marché tchadien pour de nombreuses années supplémentaires. Les nouvelles opportunités qui y sont liées devraient permettre à la société de renforcer sa position de leader, ainsi que ses acquis sur les segments de la téléphonie mobile, de l’Internet et du mobile money.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 17 juillet 2024)