Au cours d’une visite stratégique auprès de deux opérateurs GSM le jeudi 18 janvier 2024, la Ministre du numérique et de la digitalisation, Aurelie Adam Soulé Zoumarou, a pu s’enquérir des résultats expérimentaux des services 5G au Bénin.
Encore appelée cinquième génération, la 5G est une norme de réseau de téléphonie mobile qui succède à la quatrième génération. Elle propose des débits plus importants et une latence fortement réduite, tout en évitant le risque de saturation des réseaux lié à l’augmentation des usages numériques (smartphones, tablettes, objets connectés).
Même si son déploiement fait encore l’objet de contestations, elle est déjà présente sur le continent, notamment en Afrique du sud, au Lesotho, au Maroc, etc. Le Bénin s’y prépare aussi. D’après la Ministre Aurelie Adam Soulé Zoumarou, la 5G n’est pas seulement une évolution technologique. C’est un moteur d’innovation susceptible de créer des opportunités économiques significatives.
Elle encourage une collaboration étroite entre le gouvernement et les opérateurs pour exploiter pleinement le potentiel de la 5G dans le développement d’applications novatrices et de solutions intelligentes. En effet, lors de sa visite auprès de deux opérateurs GSM, ceux-ci ont informé des résultats prometteurs issus des expérimentations de la technologie 5G dans divers contextes. Ces résultats portent sur les performances en termes de vitesse de transmission, de latence réduite et de capacité accrue. De quoi transformer la connectivité au Bénin.
Par ailleurs, l’arrivée de la 5G au Bénin ne mettra pas un terme aux normes de téléphonie 4G et 3G. car, non seulement la 5G non-autonome s’appuiera sur les infrastructures 4G et 3G pour délivrer ses services, mais surtout l’expansion de la 5G se fera progressivement, en permettant à la 3 et 4G de continuer à s’étendre dans les localités non encore couvertes.
Michaël Tchokpodo
(Source : CIO Mag, 19 janvier 2024)