Au Congo, le FASUCE a été officiellement opérationnalisé en mars 2020. Entre 2021 et 2023, 4 milliards de francs CFA ont été investis pour connecter 150 « zones blanches » et 19 écoles à Internet.
Au Congo, les investissements du Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques (FASUCE) ont permis de connecter plus de 300 000 personnes dans 180 localités difficiles d’accès au cours des trois dernières années. C’est ce qu’a révélé l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) dans le dernier numéro de son journal trimestriel La Grand’Actu du Régulateur.
Selon le régulateur télécoms, les habitants des zones connectées « bénéficient désormais de l’ensemble des services de téléphonie mobile, avec pour conséquence l’éclosion des économies locales grâce à la monnaie électronique, le Mobile Money et Airtel Money ».
C’est en mars 2020 que le FASUCE a été officiellement opérationnalisé avec pour mission principale de réduire la fracture numérique et favoriser l’inclusion sociale, en connectant à Internet et à la téléphonie mobile, les communautés rurales, isolées et d’autres couches défavorisées de la population. La structure est financée par des contributions des opérateurs télécoms, des dotations du budget de l’Etat, l’appui des bailleurs de fonds publics ou privés, les dons et legs… Entre 2021 et 2023, quatre milliards de francs CFA (6,5 millions $) ont été investis pour connecter 150 « zones blanches » et 19 écoles à Internet.
Pour rappel, le Congo comptait 3,4 millions d’abonnés à l’Internet en 2023 pour un taux de pénétration de 59,7 %, selon les statistiques de l’ARCEP. Le pays comptait également 5,9 millions d’abonnés à la téléphonie mobile.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 26 juin 2024)