Créé en 2003, Congo Telecom revendique la place de leader sur les segments de la téléphonie fixe et de la fibre optique. Le segment de la téléphonie mobile est disputé entre MTN et Airtel.

La société télécoms publique Congo Telecom prévoit de se lancer sur les segments de téléphonie mobile et du mobile money cette année. C’est ce qu’a laissé entendre Yves Castanou, le directeur général de l’opérateur historique, en début de semaine, à l’ouverture de la première édition du Forum des entreprises publiques en Afrique centrale (FEPAC) qui s’est tenue du lundi 12 février au mercredi 14 février à Brazzaville.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’ambition de Congo Telecom d’être, d’ici 2030, le premier opérateur numérique en République du Congo et un acteur majeur dans la sous-région d’Afrique centrale. A cet effet, la société a élaboré un plan stratégique quadriennal dénommé «  Transform  ». Il est basé sur 8 piliers que sont les offres  ; l’expérience client  ; l’image de marque  ; l’optimisation des coûts  ; la culture d’entreprise  ; le capital humain  ; les technologies et les réseaux  ; l’écosystème et les partenariats.

L’initiative devrait permettre à Congo Telecom de diversifier ses activités ainsi que ses sources de revenus. Créée en mars 2003 à la suite de la dissolution de l’Office nationale des postes et des télécommunications, la société revendique le statut d’opérateur dominant dans certains segments du marché des télécommunications et du numérique telles la téléphonie fixe et la fibre optique.

La diversification des activités de Congo télécom devrait introduire plus de concurrence sur des segments où MTN et Airtel évoluent en duopole. Selon les statistiques de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), MTN contrôlait 60 % de part de marché au mois d’octobre 2023 contre 40 % pour Airtel. Sur le segment des services financiers mobiles, MTN détenait 5,07 millions de clients au mois de mai 2023 contre 3,5 millions pour Airtel.

Isaac K. Kassouwi

(Source : Agence ecofin, 15 février 2024)

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