Soixante ans d’existence. Le journal ivoirien Fraternité Matin a donc plus d’un demi siècle. La Sopecam (Société de presse et d’édition du Cameroun) a associé le support médiatique le plus capé de Côte d’Ivoire à souffler sa cinquantième bougie. C’était à la faveur de la célébration de l’âge d’or du quotidien Cameroon Tribune. Journal édité par la Sopecam. Les festivités de ce cinquantenaire se tiennent du 01 au 05 juillet 2024 à Yaoundé. Adama Koné, directeur général adjoint de Fraternité Matin, a pris part au colloque scientifique international organisé pour l’occasion. Dans son propos, il a évoqué la question de l’archivage numérique, dont le processus serait presque achevé.
« C’est un projet que nous avons déjà lancé, et qui est presque terminé. Toutes nos archives qui étaient matérielles, nous les avons dématérialisées. Et donc, on les a numérisées. C’est quand même 60 ans de témoignages de la vie politique, économique et sociale de la Côte d’Ivoire, consignée dans des documents désormais numériques. La prochaine étape sera d’avoir une salle multimédia de consultation numérique de ces archives ou bien d’avoir un lien à travers lequel les chercheurs, les étudiants, les élèves, pourront venir consulter soit un document économique, soit un document de société, soit un document de faits divers, soit un document scientifique, politique. Vraiment tout ce dont Fraternité Matin a été témoin depuis sa création jusque maintenant. Donc, c’est notre contribution à l’évolution du pays, à la recherche, à l’école, à tout ce qui concerne la vie sociale en Côte d’Ivoire » , a-t-il expliqué.
Durant deux jours, de nombreux gestionnaires des journaux et quotidiens d’Afrique se sont entretenus des défis de la presse écrite en Afrique et au Cameroun, en particulier. Au total, on a eu l’Union du Gabon, le Soleil du Sénégal, The Standard de Nairobi (Kenya), Fraternité Matin d’Abidjan ou encore The Sun du Nigeria et l’ACAP de la RCA, tous conviés par la Sopecam.
(Source : Digital Business Africa, 5 juillet 2024)