La Côte d’Ivoire veut se mettre au diapason de la révolution numérique qui a cours sur le continent africain, avec l’implémentation d’un nouveau cadre réglementaire plus favorable aux start-up du digital. L’objectif est de stimuler le secteur local de la tech en appuyant les jeunes pousses prometteuses.
Pour soutenir les actions du gouvernement ivoirien en faveur des start-up numériques locales, le Sénat a adopté une nouvelle loi pour établir un cadre juridique et institutionnel incitatif visant à développer les entreprises opérant ou utilisant le secteur de la tech.
« Nous avons remarqué certaines difficultés pour les start-up, puisque leur modèle n’a pas été bâti autour d’un business model qui a déjà prouvé l’existence d’un marché. On veut les accompagner, les couver, les incuber de sorte qu’elles puissent avoir tout leur potentiel de croissance » a commenté Ibrahim Kalil Konaté, le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation.
Entre 2020 et 2022, informe We Are Tech Africa, plus de 2 847 porteurs de projets numériques ont été accompagnés par l’Etat ivoirien, avec un investissement total de plus de 577 millions FCFA (environ 960 000 USD). Début 2023, le gouvernement a lancé avec une enveloppe initiale de 1 milliard FCFA, la « Start-up Boost Capital » pour financer les start-up locales.
Dès sa promulgation par le président Alassane Ouattara, le nouveau texte permettra de booster le développement des start-up en cours de création ou en phase de croissance précoce. Il offrira également un cadre spécifique pour la gouvernance et l’appui de l’écosystème entrepreneurial, de quoi favoriser la croissance socio-économique.