MTN dessert 3,2 millions de clients en Guinée. La société contrôle 15 % de part du marché de la téléphonie mobile (postpayé), contre 84 % pour Orange et 1 % pour Cellcom.

La société télécoms MTN Guinée a annoncé, le vendredi 2 février, que son réseau connaît des perturbations dans la capitale Conakry, ainsi que dans certaines régions à l’intérieur du pays. La société attribue ces pannes aux difficultés auxquelles elle fait face actuellement concernant la disponibilité de l’énergie électrique.

«  Nous rassurons l’ensemble de notre aimable clientèle que des dispositions ont été prises avec le support de nos équipes techniques pour continuer à assurer notre engagement à fournir un service de qualité  », a déclaré la filiale de MTN Group dans un communiqué.

Les difficultés d’accès à l’énergie électrique mentionnées par MTN Guinée sont liées aux délestages qui ont cours dans le pays depuis quelques semaines, suite à l’explosion du principal dépôt d’hydrocarbures de Kaloum survenue en décembre dernier. L’Electricité de Guinée (EDG) avait initialement annoncé des délestages dans plusieurs villes du pays au début du mois de janvier, mais la situation n’est toujours pas résolue.

MTN Guinée n’a pas précisé les services touchés par les perturbations. Toutefois, on sait que la société fournit des services de voix, SMS, Internet et Mobile Money à 3,28 millions de clients, selon ses résultats financiers pour les neuf premiers mois de l’année 2023. Selon l’observatoire de l’Autorité des postes et télécommunications (ARPT) pour le troisième trimestre 2023, MTN contrôle 15 % de part du marché de la téléphonie mobile (postpayé), contre 84 % pour Orange et 1 % pour Cellcom. La société détient également 24 % de part du marché prépayé.

Si elles perdurent et se généralisent, les perturbations du réseau pourraient réduire la consommation des abonnés de MTN Guinée et, par ricochet, ses revenus qui s’élevaient à 392 millions de rands (20,76 millions USD) au troisième trimestre 2023. De plus, la société devra investir dans des sources d’énergie alternatives pour maintenir son réseau en activité.

Isaac K. Kassouwi

(Source : Agence Ecofin, 2 février 2024)

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