En décembre dernier, le gouvernement zambien a annoncé sa volonté de supprimer définitivement la 2G. L’initiative vise à accélérer l’adoption de l’Internet dans le pays dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique.
Le gouvernement zambien a lancé, le vendredi 19 janvier, l’opération de modernisation des tours de communication à travers le pays pour les adapter aux réseaux 3G et 4G. C’est ce qu’a révélé Felix Mutati, ministre des Sciences et de la Technologie, sur la chaîne de télévision nationale à l’occasion du lancement du programme.
L’initiative a débuté dans la province de Muchinga, au nord du pays. Le gouvernement a prévu d’y moderniser 87 tours télécoms de la 2G vers la 3G. Cela permettra non seulement d’atteindre un rayon de 30 à 40 km, mais également de transmettre des signaux pour les données Internet en plus de la voix.
« Cette amélioration contribuera de manière significative à la croissance économique de la province en permettant aux entrepreneurs d’atteindre le nouveau marché via des plateformes en ligne », a déclaré M. Mutati.
Le programme s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement zambien d’abandonner la 2G au profit des technologies mobiles de dernière génération telles que la 4G et la 5G. Cela devrait permettre d’accélérer l’adoption de l’Internet à haut débit dans le pays conformément à l’engagement de l’exécutif en faveur de la transformation numérique. Lusaka s’est fixé pour objectif de connecter chaque Zambien à un réseau de communication fiable à l’horizon 2030.
Par ailleurs, l’Autorité zambienne de l’information et de la communication (ZICTA) a prévu d’installer 980 tours de communications d’ici 2025 pour combler les lacunes en matière de communication dans le pays, conformément au plan directeur d’accès universel.
Selon la plateforme de données DataReportal, la Zambie comptait 4,3 millions d’abonnés aux services Internet au début de l’année 2023, pour un taux de pénétration de 21,2 %. Le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile était de 16,36 millions, soit 80,6% de la population.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 22 janvier 2024)