Après des annonces tous azimuts, les géants technologiques mondiaux passent à l’action en Afrique. La firme de Mountain View a investi dans la construction d’une infrastructure de premier plan.

Dans un communiqué publié le mercredi 31 janvier, la firme technologique américaine Google a annoncé l’ouverture de son premier centre de données sur le continent africain. Situé à Johannesburg en Afrique du Sud, l’infrastructure boostera l’écosystème technologique africain en fournissant aux entreprises les ressources dont elles ont besoin pour évoluer, innover et être compétitives sur le marché mondial.

« Avec l’ajout de la région de Johannesburg, notre réseau compte désormais 40 régions de cloud et 121 zones qui, ensemble, fournissent des services Google Cloud à plus de 200 pays et territoires dans le monde. Comme toutes les régions Google Cloud, la région de Johannesburg est connectée au réseau sécurisé de Google, qui comprend un système de câbles de fibre optique à haute capacité, sous terre et en mer, dans le monde entier », peut-on lire dans le communiqué.

Cet investissement s’inscrit dans le cadre du programme de la firme de Mountain View d’investir un montant de 1 milliard $ pour accélérer la transformation numérique sur le continent. Elle vise à développer les infrastructures, entretenir le vivier de talents technologiques et aider à la mise en place d’écosystème technologique plus dynamique. Selon les estimations de Google, l’économie de l’Internet en Afrique devrait atteindre 180 milliards $ d’ici à 2025, soit 5,2 % du produit intérieur brut du continent.

Par ailleurs, il faut signaler que le marché du cloud en Afrique devient de plus en plus concurrentiel. Oracle renforce sa présence sur le continent avec l’établissement de sa deuxième région cloud à Nairobi, au Kenya. Quant à Amazon Web Services et Microsoft, ils sont présents sur le continent depuis plusieurs années. Google a pris du retard sur ce marché sur lequel les acteurs locaux tels que Africa Data Centres essaient aussi de se frayer un chemin pour grappiller des parts de marché.

Adoni Conrad Quenum

(Source : WeAreTechAfrica, 1er février 2024)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *