La vingtième journée internationale pour un internet plus sûr sera célébrée ce mardi, 6 février. En Afrique, l’écosystème du numérique saisit l’occasion pour mener des actions de sensibilisation. Au cœur de cette journée, la protection des enfants en ligne.
Campagnes de sensibilisation en ligne, webinaires, conférences. Les acteurs du numérique multiplient les initiatives, depuis le début du mois, pour sensibiliser les internautes dans le cadre de la journée pour un internet plus sûr. Pour l’Afrique, la journée du 6 février porte le thème : « autonomiser les esprits, protéger les droits, créer une Afrique numérique plus sûre. »
‘’Africa Safer Internet Day” (ASID) appelle pour l’occasion à sensibiliser les jeunes sur le rôle des médias dans l’élaboration des perspectives mondiales. L’organisation encourage à enseigner les compétences numériques pertinentes pour booster les carrières sur le continent. Il s’agit de discuter avec les jeunes sur l’utilisation des médias numériques pour le développement professionnel et les causes sociales.
Créer un internet plus sûr, c’est aussi apprendre aux jeunes à détecter les mésinformations, les fausses informations. Ces derniers devront acquérir plus de connaissances sur les médias et la citoyenneté, l’influence des réseaux sociaux etc…rappelle ASID.
Au Ghana par exemple, l’Autorité de la cybersécurité intensifie une campagne de sensibilisation en ce sens en ligne depuis le 1er février. Sur le compte X du CSA, des messages rappellent les comportements à adopter en ligne pour sa propre sécurité. L’institution rappelle aux jeunes que tout ce qui est publié sur internet y reste pour toujours. Elle les invite à réfléchir avant de publier en ligne. La campagne rappelle que toute publication peut être vue par n’importe qui, peut tomber dans de mauvaises mains et ne peut être récupérée par l’auteur ; notamment en ce qui concerne la publication d’informations personnelles. L’Autorité ghanéenne de la cybersécurité encourage la courtoisie en ligne tout comme dans la vie réelle.
La journée d’internet plus sûr devrait être également le moment d’attirer l’attention sur les notions de cybersécurité, de protection de données personnelles ; sur la nécessité de développer la pensée critique vis-à-vis des contenus en ligne. L’enjeu est de cultiver « un environnement numérique en Afrique qui responsabilise les individus, en particulier les enfants et jeunes, en sauvegardant leurs droits et en promouvant une expérience en ligne plus sûre. »
Souleyman Tobias
(Source : CIO Mag, 5 février 2024)