Une trentaine de femmes issues de quinze organisations de la zone centre évoluant dans la transformation et la commercialisation des produits agroalimentaires ont été formées pendant trois jours en marketing digital et en vente en ligne, à Kaolack (centre), a constaté l’APS.
Ce programme est une réponse numérique face aux différentes crises actuelles qui touchent les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’économie, spécialement en appui aux microentreprises, a expliqué Stefano Amekoudi, coordonnateur de Direcct, un programme financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par l’Agence belge de développement (ENABEL).
Mis en œuvre par ENABEL, il ”accompagne la transformation digitale des microentreprises dans le Sine-Saloum”, a-t-il précisé. Il a ajouté qu’il a été mis en oeuvre avec les partenaires ”un accompagnement sur trois mois” au profit de ”200 microentreprises dans cinq régions du centre du pays”.
Il s’agit des régions de Thiès, Diourbel, Fatick, Kaolack et Kaffrine, l’objectif étant de permettre de s’approprier les outils numériques pour améliorer leur résilience et leur croissance, a précisé M. Amekoudi.
‘’Au terme de cette activité, il nous a paru qu’il manquait une approche genre plus centrée sur les femmes. Et le numérique participe à une inclusion financière et économique des femmes en milieux rural et urbain”, a-t-il fait remarquer.
‘’Nous sortons de trois jours de formation pratique et théorique, de renforcement de capacités et de compétences que nous associons à tout un ensemble de dispositifs, en plus de ces outils numériques–des tablettes et des smartphones– qui leur ont été octroyés, pour leur permettre de mettre en œuvre toutes les compétences qu’elles ont acquises”, a-t-il soutenu.
Les femmes bénéficiaires de cette formation vont avoir droit à un ‘’accompagnement individualisé” pour les aider, à travers un coaching, à mettre en place leurs stratégies de marketing et de communication, à développer leurs plans de publication sur les réseaux sociaux, à choisir les bons outils qui permettront à leurs activités de décoller.
Il est prévu, pour ces femmes, un accompagnement à la mise en place d’outils de visibilité, en mettant à leur disposition une équipe de graphistes et de spécialistes de la communication visuelle pour développer et améliorer leurs outils de visibilité, notamment leurs logos, les kakémonos ou les banderoles qu’elles utilisent pour participer notamment à des foires.
(Source : APS, 19 avril 2024)