Les TIC sont au cœur de la stratégie de développement socioéconomique du gouvernement kényan. L’exécutif avait alloué un budget d’environ 108,4 millions $ au secteur pour l’exercice financier 2023/2024.
Le gouvernement kényan a prévu un budget d’environ 125,3 millions $ pour les projets dans le secteur de l’information, de la communication et des technologies (TIC) au cours de l’exercice financier 2024/2025. C’est ce qu’a révélé Njuguna Ndung’u, ministre des Finances, lors de la lecture du budget devant le Parlement, la semaine dernière.
Le budget prévoit notamment 8,5 millions $ pour les services partagés du gouvernement ; 5,4 millions $ pour l’autoroute numérique ; 17,7 millions $ pour l’Institut avancé des sciences et technologies du Kenya ; 11,5 millions $ pour la phase I de l’infrastructure horizontale de Konza Technopolis City ; 40 millions $ pour le centre de données de Konza et les installations de la ville intelligente. Un montant supplémentaire de 21,6 millions $ a été alloué au projet d’accélération de l’économie numérique, ainsi que 21,6 millions $ pour la maintenance et la réhabilitation du réseau de connectivité du comté du dernier kilomètre.
Le budget 2024/2025 des TIC affiche une hausse par rapport aux 108,4 millions $ de l’année 2023/2024. L’initiative cadre avec l’ambition du gouvernement de développer les TIC et de les mettre au service du développement socioéconomique du Kenya. En avril 2023, la Banque mondiale s’est engagée à financer la mise en œuvre de la première phase du projet d’accélération de l’économie numérique du Kenya à hauteur de 390 millions $. Par ailleurs, le ministère kényan de l’Information, des Communications et de l’Economie numérique a exprimé un besoin de 456 milliards de shillings (3,5 milliards $) pour la mise en œuvre de son plan stratégique 2023-2027.
« Les investissements dans les autoroutes numériques et l’économie créative continuent de jouer un rôle essentiel pour permettre au gouvernement d’atteindre les objectifs du programme de transformation économique ascendante grâce à une productivité et une compétitivité accrues », a déclaré M. Ndung’u.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 19 juin 2024)