La transformation numérique est l’une des priorités du gouvernement gambien. L’exécutif a engagé les démarches pour connecter le pays à un deuxième câble sous-marin à fibre optique d’ici 2025 avec le soutien financier de la Banque mondiale.
La société technologique émiratie Presight va soutenir les efforts de transformation numérique de la Gambie. Le ministère gambien des Communications et de l’Economie numérique a signé un protocole d’accord avec l’entreprise le jeudi 30 mai, en marge de la 2e édition du GITEX Africa qui se déroule du 29 au 31 mai à Marrakech, au Maroc.
La première phase de la collaboration se concentrera sur le développement de services gouvernementaux numériques et d’une initiative nationale d’identité numérique, ainsi que la mise en place d’un centre de données national. La deuxième phase verra la création d’un centre national d’opérations de sécurité et d’un laboratoire de sécurité de la chaîne d’approvisionnement numérique.
Ce protocole d’accord vient entériner des discussions engagées lors du GITEX 2023 (31 mai-3 juin) entre le ministère gambien des Communications et de l’Economie numérique et Presight. Les deux parties ont exploré la possibilité d’un partenariat et d’une collaboration pour réaliser les cinq piliers stratégiques de la stratégie de transformation numérique de la Gambie.
« Cet accord marque une étape importante dans la construction d’un écosystème numérique solide qui permettra aux citoyens et aux entreprises de Gambie de se prendre en charge. Nous sommes ravis de contribuer à la transformation numérique de la Gambie, qui implique la création d’une infrastructure numérique sécurisée, efficace et inclusive », a déclaré Adel Al Sharji, directeur de l’exploitation de Presight.
Dans son « Network Readiness Index 2023 », Portulans Institute classe la Gambie à la 120e place au plan mondial sur 134 pays pour sa maturité technologique, l’accès de sa population aux services télécoms, sa réglementation et la contribution du secteur télécoms à l’économie. Le pays a enregistré un score de 29,76 sur 100. Cela est en dessous du score médian en Afrique qui est de 31,08 sur 100.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 31 mai 2024)