Depuis son arrivée en Guinée en 2006, Huawei a contribué à la mise en œuvre de divers projets numériques. Pour les années à venir, le gouvernement souhaite bénéficier à nouveau de son expertise.
La République de Guinée sollicite l’accompagnement de Huawei pour la réalisation de plusieurs projets numériques. La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Rose Pola Pricemou, a rencontré une délégation de Huawei en Guinée, le vendredi 5 avril, pour discuter de nouvelles collaborations visant à renforcer les infrastructures numériques du pays et à promouvoir le développement technologique.
Les projets incluent la formation des acteurs des services de modernisations des systèmes informatiques (SMSI), le renforcement du backbone, la mise en œuvre du programme « Guinea Safe City », l’extension de la couverture Internet dans les zones rurales les moins desservies et l’organisation de la Journée de la jeune fille dans les TIC le 25 avril prochain.
Ces projets, pour lesquels la Guinée sollicite l’aide de Huawei, sont une partie intégrante de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de digitalisation visant la modernisation de l’administration et des secteurs clés du pays. Huawei accompagne la Guinée dans cette démarche depuis plusieurs années, étant installée dans le pays depuis 2006. La société a dirigé de nombreux projets, dont la construction de 4 000 km de fibre optique, contribuant ainsi au développement des infrastructures de communication en Guinée.
Avec le récent soutien financier de 60 millions de dollars de la Banque mondiale, le gouvernement guinéen souhaite intensifier ses efforts en collaboration avec Huawei. Actuellement, les principaux projets numériques du gouvernement comprennent la construction d’un village numérique, l’extension du réseau national de fibre optique, la connexion du pays à de nouveaux câbles sous-marins à fibre optique internationaux, le lancement de la société publique de télécommunications Guinée Télécom, la numérisation de l’administration et des différents services publics, la connexion de 300 écoles et de certaines universités à Internet.
Samira Njoya
(Source : WeAreTechAfrica, 8 avril 2024)