Les perturbations de l’Internet durent depuis la matinée du 14 mars. Elles affectent des millions d’utilisateurs d’Internet, notamment au Bénin, au Togo, au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Liberia, au Burkina Faso, au Cameroun, au Gabon, au Niger et au Nigeria.

La réparation complète des câbles sous-marins ACE, MainOne, SAT-3 et WACS actuellement endommagés pourrait prendre jusqu’à cinq semaines. C’est ce qu’il ressort d’une réunion organisée, le samedi 16 mars, entre l’Autorité nationale des communications du Ghana (NCA) et les fournisseurs de services d’atterrissage pour les différents câbles sous-marins concernés.

La NCA a déclaré que les fournisseurs de services d’atterrissage de câbles sous-marins ont identifié à distance les emplacements approximatifs des dommages. Ils se préparent donc à envoyer des navires de réparation sur place pour procéder à des évaluations physiques et à une remise en état.

En attendant la restauration complète des câbles sous-marins endommagés, les opérateurs télécoms et les sociétés exploitant les câbles sous-marins explorent des alternatives pour rétablir les services Internet pour les consommateurs. Cela comprend notamment le réacheminement du trafic vers d’autres câbles sous-marins, ainsi que la connectivité Internet par satellite.

«  Nous travaillons activement avec nos partenaires de maintenance, les propriétaires de navires et les autorités compétentes pour accélérer la réparation de notre câble sous-marin. Nous sommes très optimistes sur le fait que notre câble sera réparé comme prévu et que les services seront entièrement rétablis, afin que nous puissions continuer à opérer avec une intégrité continue du câble sous-marin  », a déclaré MainOne dans un communiqué publié le lundi 18 mars sur X.

Isaac K. Kassouwi

(Source : Agence Ecofin, 19 mars 2024)

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