Avec l’accélération de la transformation numérique en Afrique, la mise en place d’un cyberespace sûr est devenue incontournable. Les autorités des pays du continent font le nécessaire pour assurer la sécurité de tous sur la toile.

Le Parlement béninois a voté, mardi 23 janvier, une loi autorisant la ratification de la Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Cette décision permettra à l’Etat béninois de lutter efficacement contre la cybercriminalité.

La Convention de Malabo vise à renforcer et harmoniser les législations des pays africains et celles des Communautés économiques régionales dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, tout en respectant les libertés fondamentales, les droits de l’homme et des peuples pour, entre autres, faciliter la mise en place d’un cyberespace sûr. Cette notion est devenue indispensable depuis la pandémie de la Covid-19 où la plupart des pays du continent se sont engagés sur la voie de la transformation numérique. Ainsi, la composante cybersécurité est devenue importante, ce qui a favorisé l’entrée en vigueur de ladite convention en octobre dernier après la ratification de la Mauritanie.

Le Bénin rejoint ainsi les 15 autres Etats africains à avoir ratifié cette convention adoptée en 2014 dans la capitale équato-guinéenne. Son entrée en vigueur a été retardée toutes ces années car, selon son article 36, au moins quinze pays devraient d’abord la ratifier. En plus du Bénin, il y a l’Angola, le Togo, le Sénégal, le Rwanda, la Namibie, le Niger, Maurice, le Mozambique, le Ghana, la Zambie, la République démocratique du Congo, le Cap-Vert, la Guinée, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie.

Pour rappel, les parlementaires béninois ont également donné leur accord pour la ratification de la Convention de Budapest sur la cybercriminalité. Elle dispose d’un cadre international qui permet aux praticiens des Etats parties de mettre en commun leur expérience et de nouer des relations favorisant la coopération dans des affaires spécifiques, notamment en situation d’urgence, au-delà des dispositions précises prévues dans cette Convention.

Adoni Conrad Quenum

(Source : WeAreTechAfrica, 25 janvier 2024)

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