L’exécutif burkinabé est fermement engagé dans la modernisation du pays à travers l’introduction des nouvelles technologies. Cette démarche se concrétise par l’adoption de nouveaux services destinés aux citoyens.
Le Burkina Faso a officiellement lancé un nouveau système d’émission de passeports électroniques, marquant une étape importante dans la modernisation de son infrastructure d’identification. Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a inauguré cet outil dit de « dernière génération » le mardi 3 septembre à Ouagadougou.
Selon un communiqué du ministère de la Sécurité, ces nouveaux passeports électroniques, qu’ils soient ordinaires, de service, diplomatiques ou pour réfugiés, sont fabriqués en polycarbonate et équipés d’une puce électronique offrant une capacité de stockage accrue. « Ils reflètent l’engagement du gouvernement burkinabé à renforcer l’identité nationale et à fournir aux citoyens un document conforme aux normes internationales les plus strictes », précise le communiqué.
Développés par l’entreprise chinoise Emptech, ces passeports font partie de la dernière génération recommandée par l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI). Ils intègrent des éléments de sécurité à la pointe de la technologie et sont disponibles en 24 heures, au prix de 50 000 FCFA (environ 76 €), à condition que tous les documents requis soient fournis.
L’introduction de ce nouveau système s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large de modernisation des systèmes d’identification au Burkina Faso. Elle intervient alors que le pays met en œuvre une loi sur l’Identifiant unique électronique de la personne, visant à identifier chaque individu de manière unique grâce aux données biométriques et biographiques.
Le nouveau système devrait contribuer à renforcer la sécurité, réduire les risques de fraude et d’usurpation d’identité, et permettre un suivi en temps réel du processus de production et de délivrance des passeports. De plus, il est conçu pour être interopérable avec d’autres systèmes nationaux, facilitant un échange sécurisé et efficace des données d’identification, avec une flexibilité d’enrôlement possible en ligne ou hors ligne.
Samira Njoya
(Source : WeAreTechAfrica, 4 septembre 2024)