Les TIC sont au cœur de la transformation numérique qui fait partie des priorités de nombreux gouvernements africains. Pour accélérer la réalisation de leurs ambitions numériques, les Etats explorent des collaborations mutuelles.

Le Niger et l’Algérie veulent renforcer leur coopération dans le domaine des TIC. La question a fait l’objet de discussions entre Sidi Mohamed Raliou (photo, à gauche), ministre nigérien de la Communication, des Postes et de l’Economie numérique, et son homologue algérien, Karim Bibi Triki, le lundi 12 août. C’était lors d’une visite de travail d’une délégation nigérienne conduite par le Premier ministre Lamine Zeine Ali Mahamane sur le sol algérien.

Les discussions ont notamment porté sur des projets numériques et d’infrastructures, notamment l’interconnexion des deux pays en fibre optique, les échanges sur les services postaux, la coordination de la gestion des fréquences, la téléphonie mobile… M. Raliou a également discuté de la coopération dans la promotion des start-up avec Yacine Oualid (photo, à droite), ministre algérien de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises.

Ces discussions s’inscrivent dans le cadre de la volonté des deux pays de développer leurs secteurs des TIC respectifs afin d’accélérer la transformation numérique. Le gouvernement nigérien de son côté s’est donné pour mission de faire du numérique un des leviers du développement socioéconomique. Pour le gouvernement algérien, l’objectif est de développer la «  société de l’information  » à travers les infrastructures, les moyens de télécommunications et l’utilisation généralisée des TIC dans tous les secteurs de l’économie.

Cette coopération devrait permettre d’améliorer l’adoption et la qualité des services de communication électroniques dans les deux pays. Selon les dernières statistiques officielles, l’Algérie compte 51,9 millions d’abonnés à la téléphonie mobile et 54,5 millions d’abonnés à Internet pour une population de 44,9 millions d’individus. Au Niger, le taux de pénétration de la téléphonie mobile est de 65 %, contre 32 % pour l’Internet.

Isaac K. Kassouwi

(Source : Agence Ecofin, 15 août 2024)

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