Un tribunal kényan avait donné un délai à Meta et 184 modérateurs de contenus, qui avaient travaillé pour Facebook, pour trouver un accord sur le différend lié à leur licenciement. Finalement, les deux parties n’ont pas trouvé d’accord durant la médiation.
Les négociations entre Meta, la maison mère de Facebook, et les 184 modérateurs de contenu kenyans, accusant le groupe de licencient abusif, ont été rompues. L’information a été révélée il y a quelques heures par Foxglove, un groupe britannique de défense des droits des travailleurs de la tech.
Certains plaignants ont également annoncé que les deux parties devraient revenir devant les tribunaux pour une audience prévue le 31 octobre.
Les modérateurs reprochent à Sama, l’ancien sous-traitant de la maison mère de Facebook, de les avoir licenciés suite à la création d’un syndicat. Ensuite lorsque Majorel, le nouveau sous-traitant de Meta a été choisi, leurs candidatures ont été rejetées. Les plaignants accusent également Meta de n’avoir pas fourni des conditions de travail adéquates.
Sama s’est dit déçu de l’échec de la médiation et n’a pas voulu faire d’autres commentaires sur l’affaire. « Nous avons trouvé un accord acceptable avec une soixantaine de modérateurs en dehors du processus de médiation, ce qui démontre notre engagement et notre volonté de trouver une solution à l’amiable », a déclaré l’entreprise dans un communiqué. Majorel et Meta n’ont pas commenté l’arrêt de la médiation.
Toutes les parties concernées se retrouveront donc le 31 octobre devant les tribunaux kényans.
Servan Ahougnon
(Source : Agence Ecofin, 17 octobre 2023)