Les pays africains devraient mettre pleinement en oeuvre le système d’identité numérique et oeuvrer pour parvenir à une croissance économique durable.
La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a indiqué dans un communiqué envoyé à l’ENA que le 12ème débat statistique s’est tenu avec l’aide d’Internet.
Maktar Sek, directeur de la technologie et de l’innovation de la CEA, a dévoilé que l’identité numérique ajoutera de la valeur au développement économique.
En particulier, il a souligné le rôle de la légalisation du flux de ressources économiques, de l’encouragement d’un système de prestation de services inclusif et de l’augmentation de l’échange d’informations numériques.
Il a indiqué que les études réalisées dans le secteur indiquent qu’elles ajouteront 3 à 13% au produit intérieur brut annuel qui présente de grands avantages non seulement en augmentant la valeur de l’économie, mais aussi en encourageant l’éducation, la santé, le marché du travail et d’autres services et en augmentant leur inclusivité.
Il a souligné que pour réaliser la mise en oeuvre d’un système d’identité numérique efficace, les problèmes devraient être identifiés et résolus en fonction de la situation existante de chaque pays et les procédures de coordination du secteur devraient être renforcées.
Oliver Chinganya, directeur du Centre africain de statistiques à la CEA, a indiqué que le système d’identification numérique garantira que tous les citoyens seront traités équitablement par le gouvernement.
542 millions de personnes en Afrique n’ont pas de carte d’identité, a assuré William Muhwava, responsable des statistiques démographiques et sociales à la CEA.
Parmi eux, 95 millions d’enfants de moins de cinq ans n’ont pas enregistré leur naissance et 120 millions n’ont pas de carte de naissance.
Il a ajouté que les pays devraient travailler sur l’engagement politique, le renforcement des institutions et la sensibilisation pour garantir le droit de chacun à la légalité.
L’Éthiopie met en oeuvre la Proclamation sur l’identité numérique depuis 2015 pour garantir le droit des résidents à l’identité en établissant un système d’identité numérique et en élargissant les possibilités d’exercer d’autres droits.
(Source : Ethiopian News Agency, 22 février 2024)