« Avec RASME, la collecte de données sur les projets gagne en rapidité, en efficacité et en coût. Plus rapide sera le déploiement de nos futures opérations et bien meilleure sera leur conception ». C’est en ces termes que le responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc, Achraf Tarsim, a lancé lundi 15 juillet 2024 à Rabat, devant plusieurs personnalités, la nouvelle solution numérique de supervision de projets RASME (Remote « Appraisal Supervision Monitoring and Evaluation »).
En passe d’être généralisée à l’ensemble des pays africains, RASME exploite une palette de technologies numériques pour améliorer davantage les processus de suivi-évaluation des projets.
Le directeur-adjoint du Trésor et des finances extérieures, Abdelkrim Achir, qui représentait le ministère de l’Économie et des Finances, a souligné le fait que « le Maroc est un pays émergent qui aspire à de nouveaux paliers de croissance avec un rythme de développement en accélération. Cette solution permettra d’y contribuer en fournissant des données fiables pour assurer une gestion plus efficace et efficiente des projets. La prise de décision n’en sera que plus facile pour servir les priorités de développement. »
La cérémonie de lancement marquait aussi le début d’un atelier de formation de quatre jours réunissant plus de 80 participants notamment les partenaires marocains de la Banque et les chefs de projets basés au Maroc.
À l’aide d’appareils mobiles (smartphones), d’images aériennes ou satellitaires, la solution informatique RASME permet de collecter des données précises et fiables en temps réel pour suivre l’avancement des projets dans des formats numériques (données, photos, vidéos, cartes, etc.), directement depuis le terrain.
La présentation de cette nouvelle solution a été suivie d’échanges autour des possibilités offertes par les différents vecteurs de collecte de données et de facilitation du processus de suivi-évaluation des projets.
La solution RASME est une initiative continentale qui illustre la transition numérique engagée par la Banque pour transformer ses processus opérationnels. Une opportunité également de consolider le partenariat entre les unités publiques de gestion des projets et les experts sectoriels de la Banque.
Le Maroc est un membre fondateur de la Banque africaine de développement. Depuis 1978, la Banque y a investi plus de 12 milliards d’euros dans plus de 190 projets. Son portefeuille actif compte 40 opérations totalisant plus de 3,7 milliards d’euros dans les secteurs de la santé, de l’eau, de l’agriculture, des transports, de l’énergie et du secteur financier.
(Source : BAD, 16 juillet 2024)