Le gouvernement namibien multiplie les initiatives pour accélérer la transformation numérique du pays. Cette transformation devrait contribuer au développement socioéconomique de la Namibie puisque l’exécutif a placé les TIC au cœur de ses programmes stratégiques de développement.
Le gouvernement namibien s’est engagé à investir 131,5 millions de dollars namibiens (6,9 millions $) pour accélérer le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ces investissements ont été révélés la semaine dernière par Emma Theofelus, ministre des TIC. C’était à l’occasion de la réunion des parties prenantes du secteur qui s’est tenue à Windhoek.
Selon la ministre, 110 millions NAD seront consacrés à la construction de 30 tours de communication au cours des trois prochaines années pour améliorer l’accès aux services télécoms. Un montant de 20 millions NAD sera consacré à la mise en place de l’équipe nationale de réponse aux incidents de cybersécurité (Nam-CSIRT). Un budget de 1,5 million NAD a été prévu pour la mise en œuvre de la stratégie nationale 5G.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’ambition de transformation numérique du gouvernement namibien. L’exécutif a placé les TIC au cœur de ses programmes stratégiques de développement socioéconomique tels que la « Vision 2030 », le Harambe Prosperity Plan II (HPPII), le cinquième plan de développement national (NDP5).
C’est d’ailleurs pour cette raison que le gouvernement multiplie les initiatives pour le déploiement et l’adoption des services de connectivité à haut débit en Namibie. L’exécutif a annoncé en janvier dernier qu’il considérait l’utilisation de satellites pour améliorer les services de communication dans le pays. De plus, des travaux sont en cours pour le lancement de la 5G commerciale dans le pays. Des tests ont été réalisés par l’opérateur télécoms MTC, le 18 mars.
« Un Internet plus rapide, des services fiables et des appareils TIC plus abordables ne sont que quelques-unes des attentes lorsque vous vous efforcez de faciliter les opérations organisationnelles et de favoriser le progrès dans le secteur », a déclaré Mme Theofelus.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 2 avril 2024)