Le gouvernement nigérien a fait du numérique un des piliers du développement socioéconomique du Niger. L’exécutif a entamé depuis 2023 un processus de réformes en profondeur du secteur des TIC pour en accélérer le développement.
Le gouvernement nigérien veut accélérer la transformation numérique dans le pays. Plusieurs initiatives prévues à cet effet par l’exécutif ont été dévoilées par Sidi Mohamed Raliou, ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie numérique, lors d’un point de presse à Niamey le vendredi 8 mars.
Il s’agit notamment de la digitalisation de l’administration publique ; la modernisation des infrastructures et la facilitation de l’accès à l’Internet ; la mise en place d’un point d’échange Internet (IXP) et d’un point d’atterrissement virtuel (PAV) ; la création d’un Centre national de cybersécurité ; la mise en place d’un Centre de veille technologique ; la création d’une passerelle internationale de gestion de communications ; la formation et l’accompagnement des jeunes dans l’utilisation des TIC ; l’amélioration de la gouvernance du secteur ; l’accès universel à une connectivité de qualité à des coûts abordables pour les populations.
Ces initiatives traduisent l’ambition du gouvernement nigérien de développer les technologies de l’information et de la communication afin de faire du numérique un des leviers du développement socioéconomique du Niger. L’exécutif a annoncé en octobre 2023 qu’il s’était engagé dans un processus de réformes qui comprend notamment l’adoption d’une nouvelle Politique de développement du numérique 2023-2032, ainsi que l’amélioration du cadre juridique et institutionnel du secteur.
Ces efforts du gouvernement devraient contribuer à développer l’adoption des services de connectivité au Niger. Selon les statistiques de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), le pays affichait un taux de pénétration de la téléphonie mobile de l’ordre de 62,1 % au troisième trimestre 2023. Le taux de pénétration des services Internet était de 31 %.
Isaac K. Kassouwi