AMN veut augmenter ses capacités pour mieux aider les opérateurs télécoms à répondre à la demande croissante en connectivité à haut débit. Pour améliorer sa portée, la société a signé des partenariats avec des opérateurs de satellites comme Starlink, Gilat, Intelsat, Hughes Network Systems…

Le constructeur de tours télécoms Africa Mobile Networks (AMN) s’appuie sur la constellation de satellites en orbite basse (LEO) de Starlink pour renforcer ses capacités Internet dans les zones rurales du Nigeria. Dans un communiqué publié le 18 avril, la société a annoncé la mise en œuvre d’une première station de base du réseau mobile connecté au réseau satellitaire.

«  En utilisant les terminaux Starlink pour fournir une liaison satellite à faible latence, nous sommes en mesure de fournir la pleine capacité du nœud d’accès radio multi-opérateurs unique d’AMN avec la 3G et la 4G ainsi que la 2G, avec des quantités toujours croissantes de bande passante et de volumes de données demandés par les abonnés tout en restant économiquement viable. La liaison terrestre LEO ouvre également la voie à la fourniture par AMN de services 5G, prévue avant la fin de l’année 2024  », a expliqué la société.

Le projet fait partie d’un accord plus grand signé par AMN et Starlink en juillet 2023 pour renforcer les capacités de ses sites télécoms en Afrique. L’initiative cadre avec l’objectif de la société de renforcer ses capacités afin d’aider les opérateurs télécoms à mieux répondre à la demande croissante en connectivité à haut débit sur le continent, en particulier dans les zones rurales. En novembre 2022, elle a obtenu un prêt de 20 millions $ auprès de Finnfund et BlueOrchard Finance pour financer son expansion.

Ce projet devrait contribuer à améliorer l’accès à l’Internet au Nigeria. Selon les dernières statistiques de la Nigerian Communications Commission (NCC), le pays comptait 163,3 millions d’abonnés aux services Internet à la fin du mois de février. La même source indique que 93,4 millions d’abonnés utilisaient le haut débit, soit un taux de pénétration de 43,1 %.

Isaac K. Kassouwi

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