Pour poursuivre l’expansion de son réseau en Afrique, Paratus Africa avait obtenu un prêt de 31 millions $ en novembre 2023. En avril, la société a établi une route de 1 890 km de fibre terrestre reliant la Namibie à l’Afrique du Sud en passant par le Botswana.
Le fournisseur de connectivité à haut débit Paratus Botswana, filiale du groupe Paratus Africa, a procédé à l’inauguration de sa route de fibre optique Botswana Kalahari Fiber (BKF) le mercredi 29 mai. Il s’agit d’une infrastructure de 840 km qui va de la capitale Gaborone jusqu’à la frontière namibienne. Sa construction a coûté 70 millions de pulas (5,1 millions $).
« Le lancement de la route Botswana Kalahari Fiber (BKF) par Paratus Botswana n’est pas seulement un témoignage du pouvoir de l’innovation, mais aussi une étape cruciale vers la réalisation de nos objectifs nationaux tels qu’ils sont décrits dans Vision 2036. Dans le monde d’aujourd’hui, qui évolue rapidement, une connectivité Internet fiable et à haut débit n’est pas un luxe, mais une nécessité », a déclaré Cecil Masiga (photo), secrétaire général adjoint du ministère des Communications, de la Connaissance et de la Technologie.
L’inauguration de la BKF intervient environ un an après que Paratus Botswana a finalisé la construction de son nouveau réseau de fibre optique métropolitain autour de Gaborone. L’initiative cadre avec l’ambition de Paratus de renforcer son infrastructure de réseau en Afrique afin de répondre à la demande croissante en connectivité à haut débit sur le continent.
Au Botswana, cette nouvelle route devrait contribuer à améliorer la qualité des services Internet et étendre ses services à des milliers de personnes supplémentaires. Selon la plateforme de données DataReportal, le Botswana comptait 2,1 millions d’utilisateurs d’Internet au début de l’année 2024, soit un taux de pénétration de 77,3 %.
Le nouveau réseau permettra également à Paratus Botswana de renforcer sa compétitivité sur le segment de l’Internet à haut débit où il est en concurrence avec Orange, Mascom et BTC. La société pourrait même vendre de la capacité à ses concurrents.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 30 mai 2024)