En 2021 et 2023, des coupures d’Internet ont été autorisées par l’État du Sénégal, en raison des troubles politiques. Alors pour éviter un éventuel privation de l’internet, la société civile Jonction en partenariat avec Small Medias s’est lancé dans une campagne de plaidoyer pour “une résilience contre les coupures d’Internet.”
Une sensibilisation qui intervient dans un contexte où le Président Macky Sall a décidé de reporter sine die la Présidentielle prévue en février. Ce qui fait dire au à la juriste en droit droit numérique Astou Diouf, par ailleurs membre de Jonction que même si la “Présidentielle est reportée, la campagne de résilience contre les Coupures d’Internet se poursuit”
Pour elle, “la mutualisation des forces s’impose pour réussir cette sensibilisation”. D’ailleurs, c’est pourquoi l’atelier a vu la présence de toute la frange de la société civile qui travaille pour la liberté d’expression, des bloggeurs et journalistes.
Pour Small Medias “Le Sénégal doit respecter ses engagements internationaux et régionaux en matière de droits de l’homme et s’abstenir de restreindre les droits numériques et de violer les droits des médias.”
Le Sénégal est connu pour ses médias relativement indépendants et sa liberté d’expression, bien que la liberté d’expression en ligne se soit détériorée au Sénégal au cours de la période examinée. “Les lois sur la diffamation et les attaques contre les journalistes continuent de limiter la liberté de la presse”, regrette l’Organisation.
Du côté de Computeck, représenté par Daouda Diagne, l’on donne des solutions de contournement en cas de coupures d’Internet. naturellement, l’utilisation du VPN qui peut parfois être payant. Et des outils qui permettent de connaître s’il y a censure, coupure ou restriction.
(Source : Pressafrik, 3 février 2024)