Un café media s’est tenu ce lundi 22 janvier pour discuter du rôle des médias, en particulier des médias sociaux, dans la couverture de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Les participants ont souligné les défis liés à la collecte d’informations pendant cette période cruciale et ont formulé des recommandations pour garantir une couverture équitable. Ce, surtout avec l’avènement des médias sociaux (Facebook, Twitter, …), comme plateforme d’information.

« Lors de cette rencontre, nous avons relaté les difficultés auxquelles nous avons été confrontés quotidiennement dans l’exercice, le traitement et la collecte d’informations et cela a permis de faire l’état des lieux en utilisant les médias sociaux. Mais aussi, comment l’État du Sénégal et les acteurs politiques perçoivent et apprécient différemment le travail que l’on fait en les utilisant », a expliqué Jaly Badiane.

Cette dernière a affirmé que l’élection présidentielle du 25 février 2024 sera complexe. « Nous allons vers une élection on a 20 candidats la couverture médiatique ça va être compliqué même si on sait que Internet va nous apporter énormément d’outils de moyens mais nous avons recommandé à une équité d’information une mutualisation des forces afin qu’on puisse avoir un dialogue sincère entre les différents acteurs de médias pour qu’on puisse instaurer un travail collaboratif parce que ce n’est que par la collaboration que nous arriverons à faire un couverture équitable pour cette élection il ne faudrait pas qu’on laisse en rade un candidat. »

Face à la multiplicité des candidats, les intervenants de cette rencontre ont appelé à « une mutualisation des forces entre les médias pour instaurer un travail collaboratif, assurant ainsi une couverture équitable pour tous les candidats ». Ils ont souligné la nécessité d’une sensibilisation du public sur la culture numérique et le discernement face à l’information, compte tenu de la prolifération d’informations et de désinformations potentielles. Ce, surtout en période électorale.

« Il faut des campagnes de sensibilisation pour que les personnes connectées. Qu’ils aient une culture numérique ou pas ils doivent être sensibiliser sur comment se comporter face à une information. Cette dernière est partagée mais il y’a une manière de la consommer et cette manier de la consommer c’est de pouvoir faire preuve de discernement on va vers une élection d’enjeux et il y’a énormément de discussions autour des candidats des programmes il y’aura énormément d’informations et de désinformation aussi. Il faut que les citoyens connectés puissent faire preuve de discernement, de prudence et de responsabilité afin de savoir quoi partager, quand partager et où partager », a déclaré Jaly Badiane.

Avec l’avènement des médias sociaux, les intervenants ont plaidé en faveur de la définition d’un cadre inclusif pour les créateurs de contenu afin de réguler les informations partagées, évitant ainsi la propagation de fausses nouvelles et de désinformations. La nécessité de renforcer les moyens et les sources des journalistes pour accéder à l’information a été soulignée par Ayoba Faye. Ce dernier a recommandé une rencontre entre les médias et le gouvernement pour discuter de la manière de couvrir les élections présidentielles, compte tenu du nombre (20) élevé de candidats.

Toutefois, M. Faye n’a pas manqué de rappeler le rôle crucial des médias dans la démocratie, sur la responsabilité des journalistes à informer de manière objective, instructive et constructive. Il a aussi souligné l’importance de vérifier « les faits de manière rigoureuse et de se concentrer sur des informations précises pour contrer la désinformation ».

(Source : Pressafrik, 22 janvier 2024)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *