« TikTok est un cheval de Troie moderne du Parti communiste chinois utilisé pour surveiller les Américains ». Cet argument utilisé par le chef de file des démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries , fait que les jours de Tiktok sont comptés aux États-Unis d’Amérique. Le Congrès américain a adopté mardi, 23 avril 2024, un texte qui prévoit l’interdiction de l’application dans un délai de 12 mois. Seule condition pour qu’on en arrive pas là, le réseau social doit rompre tout lien avec sa maison-mère ByteDance du Chinois Zhang Yiming, dont le siège est enregistré aux îles Caïmans.

Selon plusieurs responsables politiques, la plateforme permet à Pékin d’espionner ses 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis. L’on impute aussi au réseau social une activité de propagande. Ce que nie évidemment la société, qui rétorque que « TikTok se présente comme une filiale distincte de sa maison mère à laquelle elle n’a aucune affiliation ». Le projet de loi « vise à solutionner des questions légitimes de sécurité nationale et de protection des données liées aux rapports du Parti communiste chinois avec un réseau social », avait expliqué le chef de file des démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, en mars 2024.

Depuis la notification de cette loi, des voix se sont élevées pour la dénoncer. Car elle est en violation de la liberté d’expression de 170 millions d’Américains. Le patron de X, Elon Musk, n’est pas en reste : « À mon avis, TikTok ne devrait pas être interdit aux États-Unis, même si une telle interdiction pourrait profiter à la plateforme X » a-t-il déclaré.

Jean Materne Zambo

(Source : Digital Business Africa, 24 avril 2024)

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