2024 marquera le démarrage effectif de l’identification biométrique au Togo. Après plusieurs tests à travers le pays, l’Agence nationale d’identification (ANID) lance la phase de recrutement de personnel d’appui pour l’enregistrement de masse.
C’est l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) qui pilote le recrutement de 250 superviseurs TICS et 2500 opérateurs d’enregistrement biométrique. L’opération se déroule exclusivement en ligne.
Les superviseurs recrutés devront s’occuper de la logistique et la formation des opérateurs d’enregistrement biométrique (OPE). Ils auront pour entre autres missions, la vérification et la validation des données saisies par les OPE, leur envoi sur le serveur central ; de même que la résolution des incidents techniques de premier niveau. Acteurs clés de la phase d’enrôlement de masse, les superviseurs sont appelés à produire les statistiques quotidiennes des opérations ; tout en détectant les tentatives de fraudes.
Le projet d’identification biométrique est au centre de la feuille de route du gouvernement togolais pour 2020-2025. Il mise sur l’identification de chaque personne résidant sur le territoire togolais dans le but d’élaborer des politiques socio-économiques plus inclusives.
Au forum économique de Davos mercredi, le ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale a fait comprendre que la digitalisation de l’Etat est un enjeu de confiance vis-à-vis des populations. Elle permet à l’Etat de s’assurer qu’il sera présent dans les temps difficiles comme lors de la pandémie de la Covid-19. Cina Lawson a donc fait le lien avec la nécessité de l’identification qui facilite l’accès aux services publics.
Souleyman Tobias
(Source : CIO Mag, 18 janvier 2024)