Le Bureau exécutif du RESTIC (Rassemblement des Entreprises du Secteurs des Technologies de L’Information et de la Communication) a dans un communiqué du 02 juin demandé au ministère des infrastructures, des transports terrestres et aériens d’aider « les VTC (véhicules touristes et chauffeur) et les corporations du transport terrestre à se mettre au diapason du digital et du numérique ».
Pour cela, il compte sur l’accompagnement du ministre de l’Economie numérique. Selon le bureau exécutif « au Sénégal nos autorités doivent travailler avec les professionnels du numérique et digital afin de mettre en une stratégie apte à accompagner les acteurs du transport à intégrer la dimension numérique et digitale dans leur routine quotidienne ».
Le RESTIC pense que c’est une « tendance lourde dans la mobilité urbaine dans la mobilité de la connectivité tendanciellement à faible coût et la démocratisation des terminaux mobiles ou portables ».
La dotation des VTC peut contribuer à l’économie d’un pays. Selon « Google et la Société financière internationale, l’économie pourrait contribuer pour 180 milliards de dollars à l’économie africaine d’ici 2025 soit 5,2% du PIB ».
Mieux, le RESTIC annonce que d’ici l’horizon « 2050, cette contribution pourrait grimper à 712 milliards de dollars ».
C’est pourquoi le RESTIC presse l’Etat pour « l’adoption d’un cadre légal propice aux investissements et à la facilitation des affaires dans le secteur numérique ». Des concepteurs de telles applications comme, l’ivoirien Moja Ride, le tunisien Amigo, le congolais Hoja Taxi, le marocain Pip Pip Yalah ou encore l’éthiopien RIDE » sont autant d’application de VTC lancées par « les startups et qui sont devenus des acteurs majeurs dans ces pays avec bien sur l’aide des autorités de ces pays ».
C’est la raison pour laquelle le RESTIC invite le ministre des Infrastructures Terrestre et du Développement à « s’approprier des applications numériques et digitales de mobilité et d’en faire des vecteurs d’activité économique et d’emploi pour notre pays » pour une « régulation adéquate au profit des innovateurs et des syndicats de transports », lit-on dans le communiqué.
(Source : Pressafrik, 6 juin 2024)