Le gouvernement zimbabwéen veut accélérer l’adoption de l’Internet dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique. Selon les dernières statistiques officielles, le taux de pénétration de l’Internet au Zimbabwe est de 65,2 %.

Le gouvernement zimbabwéen envisage de fournir un accès public gratuit à l’Internet aux populations. C’est ce qu’a révélé Tatenda Mavetera, ministre des Technologies de l’information et de la communication, des Services postaux et du Courrier, la semaine dernière, en marge de la 12e édition des Prix d’excellence des services.

La ministre n’a pas donné davantage de détails sur le projet. Elle a toutefois précisé qu’il devrait permettre d’améliorer l’accès des citoyens à l’information et de promouvoir le commerce électronique dans le pays.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des ambitions de transformation numérique du gouvernement zimbabwéen. L’exécutif a validé, en janvier dernier, la mise en œuvre du programme national du haut débit pour la période 2023-2030. Ledit programme vise notamment à accélérer la pénétration du haut débit au Zimbabwe et à en réduire le coût. Le gouvernement s’est engagé à réduire le coût de l’accès au haut débit qui était de 10,1 % du revenu mensuel moyen d’un Zimbabwéen en 2022 à 2 % au cours des sept prochaines années.

Cette annonce intervient quelques semaines après que le fournisseur américain de services Internet à haut débit par satellite Starlink a demandé l’autorisation des autorités pour lancer ses services commerciaux au Zimbabwe. De plus, le Zimbabwe travaille sur la conception de son deuxième satellite qui devrait notamment permettre d’améliorer la qualité et la couverture des services télécoms à travers le pays.

D’après les dernières statistiques du régulateur, le Zimbabwe comptait 9,9 millions d’abonnements à l’Internet mobile au deuxième trimestre 2023 (avril-juin) pour un taux de pénétration de 65,2 %. Toutefois, les chiffres réels devraient être moins importants, car certaines personnes détiennent plusieurs cartes SIM enregistrées à leur nom.

Isaac K. Kassouwi

(Source : Agence Ecofin, 23 octobre 2023)

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